IL EST DE CES JOURS où l’inspiration semble vous quitter et un esprit d’abandon vous envahir. C’est le sentiment que j’éprouve en ce moment où je t’écris ces lignes. On dirait que les mots se cachent pour que je ne les retrouve plus et les idées s’enfuient loin de moi pour se perdre dans les méandres de l’introuvable. Pourtant, il y a tant d’évènements à commenter, tant de réflexions à partager avec toi.
Par exemple ce débat sur le nationalisme. La tendance en cours veut faire croire qu’être nationaliste est un péché capital. Ce, parce que l’occupant actuel de la maison blanche s’est dit nationaliste. Absurde! Stupide! Le parti-pris a bouché les oreilles, la partialité a endommagé l’entendement, le fanatisme aveugle empêche de faire le pour et le contre, donc, nous déraisonnons tous. “My way or no way !” Tout cela, au nom de l’obsession du pouvoir. En réalité, le nationalisme n’est pas un mauvais mot. On est tous nationaliste. On n’est pas tous patriote, c’est sûr. Mais tous, on est nationaliste. Il y a une place qui nous a vu naître, un lieu qui nous a souhaité la bienvenue en ce monde, un endroit qui nous a accueillis le jour de notre naissance. Aussi longtemps que l’on peut dire ma ville natale, mon pays d’origine, ma section rurale, ma commune, mon département, ma ruelle, ma zone …, le nationalisme existera bel et bien. Et en forme et en fond, la notion en question est l’affirmation de sa personne, de son identité, du moi, de son existence. J’ai une nation, donc j’existe; je suis moi-même, je ne suis pas l’autre. Le chinois adore sa nation. Il aimerait qu’elle soit la plus belle et la plus prospère entre les nations. Moins de 50 ans de cela, la nation chinoise avait une économie tiers-mondiste. Aujourd’hui, elle est en transition pour devenir dans les 15 prochaines années la première puissance économique mondiale. Au vu et au su de certains politiciens et des hommes d’affaire corrompus guidés par une avarice débridée, primant patrie sur nation, ils disent comme Voltaire, « La patrie est là où on vit heureux. »
Ceux qui pensent comme voltaire et qui parviennent à la direction d’un pays, verront la nécessité de piller et d’aller vivre ailleurs. Cela arrive souvent dans des petits pays vassalisés comme Haïti où les dirigeants n’ont pas le sens du devoir national. Leur incompétence n’a d’égal que leur inconscience. Leur insensibilité soulève ma pitié jusqu’à la révolte. Paradoxe, certes.
La politique en Haïti est violente, celle aux Etats-Unis est comique. La violence, c’est le peuple en furie qui s’y prend à ceux qui causent son échec, ses malheurs et ses déboires. C’est une lutte continue qui augmente plus encore ses souffrances. On dirait que le peuple haïtien est condamné à souffrir juste parce qu’il ne cesse jamais de lutter. Et ses luttes prennent des proportions incalculables de dégâts matériels et immatériels. La nation n’avance pas. Toujours à reculons! On dirait que le Sphinx, dont je t’ai parlé un jour dans une de mes correspondances, condamne les haïtiens à s’auto-exploiter, à s’entretuer, à s’autodétruire. Il inspire le mal, l’incompétence, l’avarice, le pillage, le vol, la dilapidation aux leaders haïtiens qui dirigent le pays pour l’envelopper non pour le développer. Et c’est peut-être pourquoi nous sommes encore à ce carrefour de tintin, à cette intersection de rien.
Le comique ici aux Etats-Unis, ce sont les démocrates qui, poussés par les démons, livrent une lutte sans merci aux principes divins. Ils se sont livrés au ridicule. On le voit clairement dans leur démarche de destituer Donald Trump. Ils ont perdu le bon sens. Ils imaginent. Ils inventent. Ils fabriquent. Ils complotent. Rien ne marche pour eux. On rit d’eux. Je suis sûr que le Bon Dieu, Lui-même, est fâché contre eux. Ils sont des globalistes qui ont une mission nette et claire : imposer au reste du monde leur agenda libéral, tels par exemple : l’acceptation et le mariage homosexuel, l’avortement, le féminisme, l’athéisme, l’anti-christ, et le reste. Tout un programme contre le plan divin. Comme tout politicien avéré, ils sont au fond des adeptes qui rendent un culte sacro-saint à la corruption. Va, demande à Bill Clinton – l’ex-coordinateur du fond pour remettre Haïti sur les rails après le tremblement de terre – demande lui où est passé ce fond. En revanche, sa femme, Secrétaire d’Etat a donné aux haïtiens un Martelly et consort qui ont dilapidé le fond Petro Caribe…
On dirait que les Clinton sont une malédiction pour Haïti! Ils ont donné munitions à l’autre pour dire d’Haïti qu’il est un pays de rien. Donc, ils ne sont pas moins coupables.
Ecoute Jeune Homme, toi, citoyen céleste, ne te fie pas aux politiciens. Confie-toi plutôt en Dieu et en Sa justice. Et tu auras gain de cause. Seulement supporte lucidement tous ceux qui s’alignent véritablement dans le camp de Dieu. Avec conviction, paraphrasons David, le psalmiste : « les ennemis de Dieu sont mes ennemis ».
La prochaine fois, je te dirai bien d’autres choses à ce sujet.
Mes amours à toi,
Jena